L'Ontario, c'est super Boooohhh!

Je me paye le luxe d'une heure de train pour quitter la grande ville de Montreal!

Normand m'aborde. Il est le "chef du train".

Bien curieux de mon etre, il nous entraine dans une conversation (dans les jargons du "spriritisme"), entrecoupee par les arrets frequents du train!

Bien heureux de pouvoir divulguer son savoir!

 

Il me met toutefois sur la bonne voie a suivre...pour tendre mon pouce!

 

Je passe la frontiere de l'Ontario dans la voiture d'un jeune cadre dynamise par la soif de l'argent.

Il me raconte facilement sa vie, et finira par me dire "qu'aimer s'est savoir laisser partir". Et comme il repete cette phrase trois fois, je me dis qu'elle doit surement etre a retenir...meme si elle ne fait pas sens pour moi.

Juste de pouvoir la faire entendre (et peut etre juste a lui-meme), devait etre important pour lui. Parfois, je ne suis qu'une paire d'oreilles!!

 

C'est la revolte dans sa voiture, et je tente d'accueillir sans feblir!

Heureusement qu'il y a son si beau sourire, et tout cet etre qui me touche!

 

 

Je le quitte, il est temps.

Tente encore un peu de stop, mais il est tard...presque l'heure du noir!

 

Alors je me trouve un bord de chemin dans une foret environnante.

Des mille milliards de moustiques qui m'accueillent follement, et me font monter ma tente a vitesse grand V, le corps agite.

A peine le temps de rentrer a l'abri et de m'y enfermer, j'allume la lampe et la: une bonne vingtaine de ces bestioles ont eu la capacite de s'infiltrer!

EXTERMINATION!!! Hors de question de partager cet espace avec eux (meme s'ils ne prennent pas beaucoup de place), et encore moins mon sang!

Comme j'aimerai etre assez gracieuse pour vous aimez autant que ces grosses libellules qui se regallent de vous!

 

Quelle petite rigolade aussi de decouvrir mon matelas pour cette nuit: un vrai terrain vague! C'est ca de planter sa tente de nuit, c'est une porte ouverte a de multiples surprises!

Bref, un lendemain sans trop de courbatures, juste assez pour me donner envie de danser, inspiree par le chant des peupliers pour les sapins.   

 

 

 

 

Puis m'en retourne sur la route!

 

Me rappelle plus de tout les achemineurs de la journee!

Alors place au vide:

encore du vide: 

et puis des images:

Jusqu'a ce que je tombe sur Matt, avec qui nous partageons le visionage d'un accident de la route...qui nous bloque plus d'une heure!

Ca va que j'ai tout mon temps.

Je m'emerveille peu a peu des beautes de cette nouvelle region du Canada!

Toujours entre deux eaux!

Il m'amene jusque dans sa ferme familiale pour y manger une salade et une patate au beurre, apres m'avoir presente aux animaux de cette petite entreprise!

North Bay

Puis il me depose a North Bay, dans un chouette petit coin de plage du grand lac Nipissing (dont on ne peut voir les contours).

Mega attaque de moustique encore!!! Terrrible!!!! Pire que la veille, malgre mes precautions. Alors une nouvelle tuerie se passe...sans reflechir.

 

La lune est forte, et le bruit des vagues atterissantes sur le bord encore plus!

Les profondeurs auront quand meme attire mon sommeil pour quelques heures.

 

...Me fais reveiller par un chercheur d'objets en metal et bijoux, qui longe et fouille le sable avec son appareil qui fait "bip bip", depuis tot ce matin!

Puis ce sont les corneilles, toujours bien en forme et de bonne heure, tel des enfants qui, une fois le pied mis hors du lit, "tout feu tout flamme", voudraient que tout le monde en fasse de meme!

Sauf qu'elles ont une maniere bien "trash" de sonner le gong ces corneilles!!

 

J'me rendors un peu; il est trop tot non de non!!

...jusqu'a me sentir prete a emmerger, m'immerger dans l'eau du lac.

Un chouia de danse, et me v'la repartie...apres un temps de contemplation de ces etranges papillons, dont j'ai oublie le nom, mais que j'ai decide de nommer: "leche-vitrine"!

Apres une marche eprouvante de sueur pour quitter la ville, avoir croise un autre auto-stoppeur, je plante mes pieds au sol, et voila que le ciel commence a m'arroser...et de plus en plus serieusement...jusqu'a me forcer a quitter ses dessous! Me voici transformee en grenouille, en trente seconde a peine exposee au deluge, grelottante, avec toutes mes affaires bien imbibees!!

 

Heureusement qu'un homme me fait grimper dans son pic-up, avant que je ne me mette a courrir!

Il me laisse au village d'apres, ou je me laisse tenter par un bon chocolat chaud et un muffin a la banane, dans un de ces fameux Tim Hortons (grosse chaine de restauration rapide, super cotee au Canada)!

 

Il ne pleut presque plus maintenant, et Francoise me prend sous son aile, m'amene jusqu'a Sudbury, et se met en tete (jusqu'a le mettre dans la mienne) de m'amener dormir dans la "cour" (le jardin) de son fils.

Sudbury

Elle m'amene juste avant marcher pres du lac du coin (enorme lui aussi!), ou je plonge mes mains dans celles qui portent l'histoire des travailleurs de mine!

...ainsi qu'au jardin fleuri qu'elle affectionne particulierement.

Puis m'amene voir la librairie dans laquelle elle a travaille toute sa vie de travail, avec son mari!

Puis nous voici enfin chez son fils.

Le relais est fait.

Me voila chez Normand, sa femme Anne, et leurs deux enfants: John et Cloe.

J'y goutte mes premiers delicieux bleuets!

 

M'en vais manger de mon cote, avant la nuit tombante, en passant par le chemin le plus court: celui du cimetiere!

A mon retour, nous passons la fin de cette journee aupres d'une conversation tranquille, d'une question a une reponse! Cloe est partie se coucher, et avec John, ca part a jouer au mime! Il veut apprendre, alors c'est parti! Merveilleux meme comme ca enchante les parents, comme ca stimule l'enfant, et comme ca me remet dans le bain d'une bien vieille passion!

 

Du coup, John est tout excite,

lorsque nous sommes, adultes, si fatigues.

 

Il est venu le temps de se reposer. 

 

Les enfants ont l'habitude de savoir jouer seul.

Comme j'aimerai sourire davantage a cette nature qui me berce toute la nuit durant.

Trop de preoccupations encore. Je connais pourtant le moyen de faire taire ces phrases en cascade dans ma tete, mais je me laisse encore manipuler.

Tout comme nous continuons a faire des choses qui ne nous animent pas, mais que nous avons peut etre peur de ne plus avoir comme "bonne excuse".

 

Retrouver notre pouvoir interieur, c'est prendre nos esprits en main!

 

Un bon reveil en tout cas. S'il y a eu des ours dans la nuit, je ne les ai pas entendu!

 

A la maison de la "cour", on m'offre le petit dej', la douche, et quelques victuailles pour la route (bleuets, gateaux au sirop d'erable..et des pistaches! Presque que du local quoi!).

 

J'aurai bien montre encore quelques tours de mime a John, mais le soleil a dessine une belle route aujourd'hui, et pas que pour moi!

Un salut a cette autre famille d'accueil improvisee, et m'y revoila lilila la, sur le bitum de mes grandes avancees!

J'attends, jattends....j'attends encore! Pourtant la route est belle, une place s'etend parfaitement pour accueillir des pneus genereux! Mais ca me passe sous le nez outrageusement!

 

...jusqu'a ce qu'un camion s'arrete. Parfait, ca veut donc dire que ca va tracer, loin je veux dire!

Il s'appel Beary! Cet homme qui nous revient de prison, et qui ne m'en dira d'ailleurs pas bien long a ce sujet!

Depuis, il essaye de devenir un autre, de changer, de recuperer quelques unes des plumes qui lui ont ete vole par les demons il y a quelques annees! 

 

L'Ontario me subjugue de beautes!

Tellement, mais tellement, que c'est a la limite de la torture de ne pouvoir s'y arreter, ni meme de pouvoir prendre quelques cliches!

Ca file, c'est terrible!

 

Je me fais une raison.

 

Et decide de ne pas poursuivre la route avec lui jusqu'en Alberta, pour prendre quelques jours a Wawa!

 

 

 

Wawa: la ou s'arrete les oies sauvages! Ouahhhh!

A premiere vue, ca ne paye pas de mine.

Y'a personne dehors, tel un vrai village fantome!

Et puis de mon ouverture aux rencontres, je pose ma tente au bord du lac du coin!

Je sens comme un appel a rester.

 

Allons se ballader le long de ta silhouette ohhh grand lac!

Et que ne vois-je poindre a l'horizon, tel un mirage dans le monde de mes reves: un hydravion!

Approchons, y voir de plus pres...et puis toucher la bete, regarder discretement dans le dedans de ce vieil engin...et me faire surprendre par le pilote deboulant de la maison de garde pour venir en aide a l'autre hydravion arrivant.

 

Je salue alors! Puis observe toutes les actions autour de l'atte-merrissage de cet objet volant bien identifie!

J'tape un peu la causette, repond a leurs questions, comme eux aux miennes...et n'ose surtout pas leur demander de me permettre de realiser un reve de plus sur ma route, et cette fois-ci dans les airs...vue le prix initial (300 dollars!). 

Mais j'ai appris a ne plus demander pour ce genre de chose.

Laisser faire, laisser vivre les volontes divines!

 

Ca va que je suis deja ravie d'avoir passe ce temps avec ceux qui posent leurs mains sur le guidon de ces gros bolides pour touristes! C'est deja tres fort pour moi!!

Alors je m'en retourne bienheureuse dans le petit centre de Wawa, histoire de ravitailler mon gosier.

 

Et v'la que le pilote me rattrape avec son pic-up, et me propose son aide si j'ai besoin!

"Merci mais non merci, j'ai tout ce dont j'ai besoin pour l'instant!"

Il insiste, et nous amene a parler plus longuement. Il se trouve que demain est son jour de repos, et que comme j'aime partager, alors je l'invite a venir marcher avec moi pour cette journee "off". Le voila ravi!

Et c'est la qu'un conte de fee est en train de s'ecrire, dont je n'aurai la lecture plus complete que plus tard!  

(...a suivre, plus bas!)

 

Quel tableau magnifique au reveil encore!Meme mes reves ne pourraient etre plus beaux! Et puis l'accompagnement sonore tout aussi degustable: sous des peupliers, leurs feuilles en chant perpetuel, et ces vaguelettes qui respirent si vite, et le vent sur mes toiles comme sur les voiles d'un bateau! Je le dis, et le re-redis, je mene la vie dont je revais!

 

...et pourtant, je n'en ai pas fini avec ma collection de frustration.

Ca va que ca ne m'empeche pas de danser, de savourer des secondes, ainsi que de delicieuses fraises des bois, ayant elu domicile sur la plage! 

 

Merci a la Vie de si souvent me satisfaire! 

Me dire que je peux decider de chacun de mes pas...

 

Comme dit la veille, j'embarque Garry avec moi en ballade! Nous sommes ravis: lui de ma presence, moi de son humour!

Tres vite d'ailleurs il se renomme "funny gars"! Il joue, qu'est-ce qu'il joue, de sa voix comme de lui-meme: du clown a l'etat pur! Et s'amuse beaucoup seul finalement, tellement je comprends pas tout ce qu'il dit! Ca n'empeche pas d'en rire bien evidement de ce qu'il degage ce "grand joueur"!

Apres une serie de cascades, et une initiation au "stop" pour lui, nous nous posons ,a parler un peu plus serieusement, sur une plage.

 

Fou, fou fou de vivre autant de bonheur et de fluidite avec un etre a peine rencontre la veille!

Toutes ces rencontres n'ont jamais fini de me surprendre!! C'est ca qu'est bon! 

 

Nous finissons cette journee chez lui.

Il m'y invite a rester le temps que je veux.

Alors je m'installe.

Lui preparre un bon repas.

Echangeons de nos vies passionnantes, parce que passionnes que nous sommes!

 

Un nouveau canape me tend les bras....

 

 

 

Et c'est la que la suite du conte de fee se raconte:

Le lendemain, alors que j'attends qu'il rentre de son premier vol pour le saluer avant de partir pour quelques jours, il debarque....avec une "surprise" pour moi:

 

"voler a ses cotes!"

 

Wahouhouhouhou! Incroyable...mais vrai. Moins je demande, plus je suis comblee.

Un reve, un autre, devient realite:

Je ne realise pas bien d'ailleurs...aux premieres loges, comme un co-pilote!

Decoler depuis l'eau...

...et atterir sur l'eau!

On arrive a un autre lac, perdu dans l'immensite des forets, elles-memes trouees de lacs, a chacun sa forme.

Sur cet autre lac, quelques amenagements (maisons de sejour, restaurant, golf, pistes routieres et pedestres...). Les gens viennent surement y chercher une sacre dose de tranquilite!

 

Le mal de l'air me prend au retour...l'envie de vomir quoi! Si bien que j'ai du mal a repondre a l'humour de Gary, et a m'emerveiller des paysages. Plus bouger, plus parler, et respirer fort...et ca tient le coup jusqu'a Wawa! 

 

Par contre, ca m'a tellement retourne le bide, que le depart pour mes trois jours de marche est reporte de quelques heures: me reposer...digerer le bonheur!

Ca marche!

Me voila bien en forme pour decoler a present

...mais a pied cette fois-ci!!

 

Un homme me depose a bon port pour mettre mes pieds au pas de la marche....

avec toujours et encore mes plus fidels compagnons: les moustiques!

 

 

Apres cette epreuve suante du stress de cette pourchasse des parasites sur ma personne, je me tape une big montee sur le bitum de la route...et m'appercois arrivee en haut de la pente, que j'ai oublie en bas mon baton de marche fetiche, precieux et magique! 

Ok. M'en vais amoureusement le sauver de son abandon!

 

Pour la re-remontee, un homme s'arrete enfin, et m'emmene jusqu'a mon prochain depart de ballade. Alors je l'invite a se joindre a moi! Histoire de secouer ses jambes...et les grandes oreilles de son petit chien!

 

Au bout nous attend un jeune faucon. Pas vraiment craintif, il me laisse le detailler de plus pres...jusqu'a le caresser meme!

Puis chacun reprend le volant de sa vie.

 

Je m'en vais marcher un peu encore...juste pour trouver un emplacement pour la nuit.

 

Isolee, et comme presque esseulee sur une plage du chemin cotier du Lac Superieur...

Y'a un voilier aussi, ancre la, dans cette anse, comme moi sur ce sable gondole, juste en face.

 

Grande premiere: pour cette nuit, je decapote ma tente!

 

L'humidite et le froid ont bien pris place: il fait presque noir.

L'eau est d'un calme presque sourd.

Le voilier fait briller son etoile de securite, et moi...j'eteins ma derniere source d'eclairage, et allonge d'un soupir mes vertebres!

J'en appelle a nuit tranquile. Merci, d'avance, merci! 

Journee magnifique, magnifique journee!!

A mon reveil, le voilier a disparu. A la place, en guise de coque, voici un kayak de mer, une femme tressee de gauche et de droite, et son chien husky nain!

 

Elle s'en va par les eaux,

tandis que je me mets en marche sur le sentier qui longe une infime partie de ce lac IMMENSE!!!

 

Seule encore pendant des heures.

J'en profite pour prendre le soleil,

sur mon corps en entier!

 

Puis je m'egare, et c'est tant mieux, parce que ca m'emmene jusqu'a une large riviere, avec des cascades en serie, ou je trouve a y deposer des parties de mon corps, comme s'incrustants dans les formes de ces roches, ou l'eau ne fait que passer, en laissant pourtant, au fil du temps, l'empreinte de son parcours.

 

C'est delicieux, et je me dis que je n'ai decidement rien a demander, ni voeux ni souhaits, depuis que je mene la vie dont je revais!

Ou juste quelques necessites de temps en temps.

 

Sur les traces de ces indiens de legende, dans cette sauvage nature!

"La terre est mon corps, l'eau est mon sang, l'air mon oxygene et le feu mon esprit".

Toujours bien sur, qui vient se mettre au premier plan de mes secondes d'emerveillement, des mille milliards de pensees qui jacassent. Bien envie alors de leur "foutre au cul"(comme dirait Coluche!).

 

Mais je sais aussi a present que quoiqu'il arrive dans mon futur, "je peux compter sur moi", et ca, c'est l'principal! La cle de voute du bonheur sans dependances!

 

 

Je dors sur la plage encore.

Une autre. La ou quelques oies sauvages ont elu domicile.

Combien ont-elles ete paye pour atterir sur mon chemin?

Quelle merveilleuse divine providence!

A la perfection...jusqu'au feu auquel je suis conviee par un couple!

Ce meme feu qui manquait a la completude des elements essentiels cotoyes durant ces jours!

 

Une pleine lune grandement cachee par une maree de nuages bien noirs et bien lourds, qui attendent que nous soyons sous nos toiles pour pleurer un bon coup!

Le ciel est parfois pudique de ses etats d'ame.

A mon reveil, les oies semblent avoir disparu. Deja!!!

Alors, moi aussi je m'en vais, encore le long de ce sentier cotier, mais pas trop longtemps: il est temps de rentrer a Wawa!

J'ai a faire: ecrire et retranscrire.

 

Apres le temps des "devoirs", vient le temps des retrouvailles avec Gary! Nous nous sommes manques, bon sang de boudiou!!

J'aime ca etre avec lui.

 

Nous sommes invites a aller manger chez son "boss"!

Je lui propose alors que nous y allions munis d'un nez rouge!!!

Et c'est un OUI! Hi hi!

 

Le lendemain, la brouillard est si epais que Gary ne pourra pas voler de la journee!

Du coup, pas bon pour faire du stop non plus.

Je reste une journee de plus, continu mes devoirs...et me vient l'envie de m'appreter en clown!

J'enfile mon nouveau costume (relativement semblable au precedent, mais tellement plus leger!), et m'en vais clowner la ou bosse Gary, histoire d'offrir du bon temps aux passagers de l'avion, condamnes a attendre, attendre que le brouillard desepaississe!

Le jeu n'a pas dure bien longtemps, mais suffisament pour collectionner quelques sourires, avec un effet de surprise...qui a eu de l'effet!

 

Puis une ballade, qui se voulait meditative, mais bon...le mental...vous savez c'que c'est!!!

 

Il n'empeche que c'est beau, cette foret a peine cachee. C'est calme.

Je peux enfin compter les moustiques!

 

Les oiseaux se saisissent de la situation rendue extremement silencieuse, pour prendre cet espace sonore!

Puis la coincidence nous reuni sur une meme rue du village, Gary et moi!

 

Avant de nous enfermer dans son habitacle, je cueille une abondante poignee de petites fraises sauvages! Assez pour me faire plaisir...et partager.

 

Chacun s'affaire, s'apprete....jusqu'a ce que la nuit nous reunisse a nouveau pour partager un dernier bon repas, preparre par mes soins.

 

A present, moi aussi j'ai une "surprise" pour lui: une "party" de clown!?

Rire, rire, rirrre, rrire, rireuuu, rire, ....et puis rire encore!!!

Un regal de cadeau, qui fait sortir bien des emotions en apres-coup aussi!

 

Quoi de plus profond qu'un etre qui s'exprime et s'avoue a lui-meme!

 

 

 

Et puis, le jour nouveau vient a poindre, avec toujours un peu de brouillard, mais assez dissipe pour que je puisse reprendre la route.

 

Quitter ce lieu, qui valait bien le detour!!!

 

Et laisser une trace de mon amour...tout en humour!

Nous sommes le lundi 19 Juillet, et je m'en vais, toujours dans la direction de l'Ouest!

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Commentaires: 6
  • #1

    nat (mardi, 02 août 2011 04:19)

    Ha ,l'importance de pouvoir bien dormir!Cette idée de tente miniature, aura, mine de rien ,contribué a ce beau voyage ,non ?..Un nid,juste un tout petit nid ,cette bulle que l'on referme comme une protection magique ,les yeux se ferment..'batteries en charge' à l'abri des vampires! . Je suis enchantée par tes aventures , ces coïncidences ,ces rencontres ,par ces paysages que tu nous montres ( même si le rendu d'internet pourrie un peu la couleur ) .Il est 3h du mat, je vais me coucher... impossible que tu ne viennes pas me visiter et me parler encore de ce 'rêve éveillé' qu'est ta vie '. Maëlle+voyage=amour éternel! je t'embrasse

  • #2

    juliette (mercredi, 10 août 2011 15:13)

    coucou maelle
    je passe par là pour savoir si tu reçois mes mails??. je t'en ai envoyé 5-6 depuis fin juin, et ton dernier courrier postal me faire croire que tu n'as rien reçu finalement... déjà que je rencontrais des difficultés techniques à te les envoyer, si en plus tu les reçois pas, je vais finir par croire que la technique teste notre capacité de détachement!
    hormis les moustiques, je partage tout le reste de ta vie-aventure, La mienne est dans une passe assez floue puisque le temps à liouc pour moi se termine, et que je dois faire de nouveaux choix. enfin, disons que je dois me laisser choisir par une nouvelle direction...
    Tiens moi au courant des mails que tu as reçu.
    ron-ron joueur de chat, caresse bruissonnante de tourterelle, bise chatouillante de chenille,

  • #3

    JULIETTE (jeudi, 11 août 2011 22:03)

    recoucou
    envoyé mail à 22Hoo locales suite à reception du tien -top- me dire si toi reçu moi - top
    sinon message pour toi sur la prochaine pleine lune -top
    toptoptoptop dit le pivert
    croacroacroacroa dit la grenouille
    bizbizbizbiz dit l'abeille juliette à la baleine

  • #4

    jean marc(o) (samedi, 13 août 2011 01:33)

    Salut belle Maëlle, comme tu vois pas très en avance sur les traces de ton voyage, mais je ne manque rien je t'assure.
    Je te trouve d'ailleurs très en forme sur cet épisode !! Toujours de magnifiques photos, parfois très signées comme tu sais le faire, mais également et plutôt davantage qu'à d'autres chroniques, je trouve que tu écris divinement bien, drôle, légère, détendue, poète évidemment... le canada te va bien peut-être le fait aussi de parler leur jargon...
    Je t'embrasse ma toute belle Maëlle, continue de prendre soin de toi et de nous tous.

  • #5

    marcolas (vendredi, 26 août 2011 01:47)

    enfin, il aura fallu que nicolas soit "en purge" pour qquon quon laisse les sacs un peu plus dans la chambre et prennen le temps de lire, enfin!
    on aura pas eu acces aux multiples albums photos, mais on peut imaginer!
    un "chapeaux! encore une fois" de nous deux, merci de ce partage, de tes mots..
    et vive la vie

    .. oh mais il yen a dautres des mots! on se retrouve aManito
    Manitoba alors!

  • #6

    cecile drudru (mardi, 13 septembre 2011 14:35)

    accro oui je suis accro de tes aventures,
    C'est vrai maëlle je te sens de plus en plus légère dans ton écriture et dans tes aventures la preuve en est de ce Garry et ce vol en hydravion, la grande classe, la grande vie!
    Tu te donnes des ailes et tu nous en donnes par la même occasion, waouh c'est beau, à en faire rêver mon petit et grand être intérieur...
    et quand tu rentreras on partira en voyage dans les rues les plus proches?
    je t'aime d'un amour que tu peux continuer à distribuer
    flap flap,
    c'était la grande grue

    ah un seul hic j'ai pas pu voir toutes tes photos ça passait pas... bouh

    et hop je m'envole